Vingt-trois salariés de l’Esat Kan ar Mor ont reçu, ce mercredi 6 février, la médaille du travail. Organisée aux halles, la cérémonie s’est déroulée en présence du maire.

Établi à Carhaix depuis 1981, l’Esat de Kan ar Mor emploie aujourd’hui 70 ouvriers qui œuvrent dans quatre secteurs d’activité : les espaces verts, la blanchisserie, la restauration et la prestation de services aux entreprises. Mercredi, vingt-trois salariés de la structure ont reçu la médaille du travail : quatre distinctions or pour plus de 35 ans d’activité, sept médailles vermeil pour plus de 30 ans, et 12 décorations argent pour plus de 20 ans. Chacun des récipiendaires a été appelé sur la scène des halles, l’un après l’autre, par les moniteurs d’ateliers, pour y recevoir sa médaille ainsi qu’une composition florale offerte par l’Esat. Une certaine émotion était palpable dans les rangs de ces agents qui font peu parler d’eux.

Polyvalence

En préambule de la cérémonie, Pierre-Antoine Déal, responsable des ateliers de l’Esat, a souligné que plusieurs de ces agents avaient choisi la polyvalence en changeant plusieurs fois d’activité au fil de leur carrière. Le maire de Carhaix, Christian Troadec, s’est dit touché d’avoir été invité à cette cérémonie, rappelant le formidable travail réalisé par ces « gens de l’ombre », qui viennent admirablement compléter celui des agents communaux. « Merci pour ce que vous faites au nom de la collectivité », a lancé le premier magistrat.

Fierté

Pour sa part, André Guéguen, président de l’association Kan ar Mor depuis neuf ans, a dit ressentir une « légitime fierté du travail fourni au quotidien par les ouvriers de l’Esat ; c’est une formidable contribution à l’intérêt général et à la vie de la cité ». Des propos corroborés par la directrice, Marie-Laure Gutton, pour qui cette cérémonie « est un moment important pour l’Esat, qui illustre la qualité de notre collaboration avec la ville ».

L’Esat connaît actuellement une phase importante de développement. « La construction du nouveau pôle restauration devrait débuter avant la fin du mois », a indiqué la responsable. Un projet de taille qui devrait se concrétiser en deux ans.

Le Télégramme - Carhaix - 7 février 2019 - JEAN-NOËL POTIN