Et si santé rimait avec nouvelles technologies ? Depuis quatre ans, une société de Soubès près de Lodève, commercialise des fauteuils électriques avec des gyropodes. Son but : permettre à ses utilisateurs de mieux vivre leur handicap aussi bien physiquement que psychiquement.
Une allure qui ne passe pas inaperçu, des couleurs vives : le Nino a dépoussiéré le milieu du fauteuil roulant ! A la base du projet, Pierre Bardina, un chef d'entreprise audois paraplégique.
Ce carcassonnais a créé son entreprise en 2014 et a mis au point un fauteuil roulant révolutionnaire : un deux roues utilisant un gyropode,
Jean en a acheté un exemplaire il y a un mois et il est déjà conquis par son acquisition.
« C'est petit, c'est compact, ça passe partout, confortable, facile à manouvrier » explique ce flamand revenu au sein de la start up pour effectuer les derniers réglages.
Du design pour une meilleure estime de soi
La société, qui a grandit et s'est installé cette année dans des ateliers de 500 m² près de Lodève, travaille avec une philosophie : faire des engins pour tout le monde et décomplexer la personne en situation de handicap mobile avec des engins au look futuriste.
« Le design a beaucoup d'importance dans ce qu'on fait, il est synonyme de santé. Je suis sur une machine où je me sens bien, je me sens beau, du coup, les gens me regardent autrement, je renvoie une autre image ! » explique l'inventeur de ce transporteur assis électrique. Le Nino a désormais un petit frère, le One, sorte de trottinette électrique pour fauteuil roulant.
500 exemplaires vendus
Les deux modèles se vendent doucement : près de 500 exemplaires depuis 4 ans. Mais Pierre Bardina voit plus loin. Dans un monde où une personne sur six a un problème de mobilité, il a un rêve : créer une machine "pouvant être conduite partout".
On n'en saura pas plus, juste que des discussions avec Renault et Aéroport de Paris sont en cours.
Un prototype devrait être prêt d'ici la fin de l'année.